A tous(toutes) les challengeurs(euses) 2009 :
Libellés
- Méditations (21)
- Littérature (14)
- Philosophie (13)
- XVIIIe siècle (8)
- Anarchisme (7)
- Art (6)
- Divers (6)
- Document (5)
- Texte du mois. (5)
- Spectacle (4)
- Citation(s) (3)
- Coup de gueule (3)
- Histoire (3)
- Pensée alternative (3)
- XIXème siècle. (3)
- Abstentionnisme (2)
- Compte-rendu (2)
- Conte philosophique (2)
- Roman (2)
- Voltaire (2)
- humour (2)
- Deuxième Sexe (1)
- Féminisme (1)
- Individualisme (1)
- Manga (1)
- Notes de cours (1)
- Poésie. (1)
- Présentation (1)
- Télévision (1)
- surréalisme (1)
Le mot de la semaine
Diderot, Lettre à Landois, 29 juin 1756
. ............................................................................................................ .
A propos du Challenge ABC 2009 et de la prétendue interdiction de publier ses avis avant 2009.
Posted by : Glyndŵr on vendredi 19 décembre 2008 | Libellés : Coup de gueule, Divers | 1 Comments
Réflexions sur la forme poétique du Sonnet.
" A propos du Sonnet, méditer avec grand soin les observations suivantes :
Je n'entrerai pas là, - dit la folle en riant, -
Je vais faire éclater ce corset de Procuste !
Puis elle enfle son sein, tord sa hanche robuste,
Et prête à contresens un bras luxuriant.
J'aime ces doux combat, et je suis patient.
Dans l'étroit vêtement qu'à sa taille j'ajuste,
Là serrant un atour, ici le déliant,
J'ai fait passer enfin tête, épaules, et buste.
Avec art maintenant dessinons sous ces plis
La forme bondissante et les contours polis.
Voyez ! la robe flotte et la beauté s'accuse.
Est-elle bien ou mal en ces simples dehors ?
Rien de moins dans le coeur, rien de plus sur le corps,
Ainsi me plaît la femme, ainsi je veux la Muse.
Joséphin Soulary, Sonnets, poèmes et poésies (1864).
Posted by : Glyndŵr on dimanche 7 décembre 2008 | Libellés : Art, Littérature, Méditations, Poésie. | 0 Comments
" Plus belle la vie menacée ! "
" Plus belle la vie menacée : les fans se mobilisent, soutenons-les !"
* STOP !!!! *
Tout de même, n'est-ce pas admirable ? Quel ingénieux système que celui qui détruit les esprits, les aliènent, et, dans le même temps leur fournit la drogue pour les maintenir dans la plus pure léthargie ! Dites-moi franchement : n'avez-vous jamais eu l'impression que les séries télés, les matchs de foot, les émissions de divertissement et toutes ces choses étaient faites pour détourner l'énergie et l'intelligence des foules vers des sujets sans intérêts, pour les (main)tenir à l'écart, intellectuellement, de l'essentiel : de la politique et de la participation active et citoyenne à l'élaboration d'un bien commun non-oublieux du respect des individus ? Allez... vous pouvez me dire que ça vous est déjà venu à l'esprit... même si vous avez repoussé l'idée parce qu'elle vous semblait insoutenable, je suis sûr que vous en avez déjà eu conscience... Selon Gille Deleuze, même la personne la plus stupide au monde s'est demandée au moins une fois : "Ne serais-je pas passer à côté de tout ? N'aurais-je pas raté ma vie ?"...
Dans notre société, il faut avoir honte de droguer son corps, mais on a le droit d'être fier de droguer son intelligence, et l'on n'hésite pas à le faire savoir : on a bien raison, la presse est avec nous... le système lui-même semble être avec nous... et pour cause ! En tout cas, la leçon semble claire pour les dirigeants de TF1 : qu'on ne s'avise pas de supprimer la drogue, ni même de vouloir déplacer son horaire, même pour les meilleures raisons du monde : le manque, même si il n'est qu'anticipé, est générateur de maux redoutables dont nous avons vite vu se déployer les premiers symptômes : crises, peurs, révolte, indignations puis les insultes, les menaces, les pétitions... Il y a deux siècles, Stendhal écrivait déjà : " Nous avons des habitudes ; choquez ces habitudes, et nous ne serons sensibles pendant longtemps qu'à la contrariété qu'on nous donne. "
Posted by : Glyndŵr on lundi 10 novembre 2008 | Libellés : Anarchisme, Divers, Méditations | 0 Comments
Amour et érotisme en peinture : Survol du XVème au XIXème siècle.
Finalement, ce que j'ai retiré de tout cela, c'est une tension entre l'expression d'un sentiment épuré, contenu et l'expression d'un élan violent, spontané et sensuel. Tandis que certaines œuvres penchent radicalement en faveur d'un des deux côtés de la balance, d'autres tentent de trouver le fragile équilibre pouvant résider entre les deux, s'inscrivant une échelle de nuances aussi complexe que variée. Comment donc les peintres ont-ils, au fil des différentes époques de la peinture, conjugué ces deux éléments a priori incompatibles : élan érotique et sentiment épuré ? A travers une sélection plus que drastique de quelques grands tableaux, de la Renaissance au XIXème siècle, nous évoquerons brièvement comment ces thèmes ont été traités par les artistes.
En chaussant des bottes de sept lieues chronologiques, nous ferons un bond vers ce qu'on appelle le maniérisme italien, ou encore Renaissance Tardive, et cela à travers deux tableaux représentant un nu féminin. Il s'agit de celui de Giorgione : la Vénus endormie, et de celui peint par le Titien : la Vénus d'Urbino. Choisir de représenter la déesse de l'Amour - outre la fonction allégorique plus ou moins lointaine que ça peut avoir - est surtout un prétexte pour peindre une femme nue : c'est en effet tout à fait toléré quand il s'agit d'une figure mythique, alors qu'on ne peut peindre nue une femme issue du commun des mortels sans provoquer un scandale. Commençons donc par Giorgione, qui nous donne à voir une jeune femme endormie, parfaitement proportionnée au vu des canons de l'époque, étendue au beau milieu d'un paysage idyllique de campagne. Les yeux fermés, la position de la tête, le traitement des couleurs donnent à cette scène une atmosphère de douceur. Dans ce tableau, il ne se passe finalement pas grand chose : un corps nu se détache, par sa clarté, des masses sombres qui l'entourent ; une femme rêve, abandonnée dans son sommeil, sans qu'un contact avec le spectateur n'ait lieu. Dans une atmosphère éthérée et non dépourvue de sensualité, Giorgione ouvre une porte vers un ailleurs mythologique non réellement défini, éclairé par la douce lumière d'un soleil déclinant.
Il en est tout autrement chez Le Titien, dans sa Vénus d'Urbino. L'élève de Giorgione brode à partir d'un même motif, mais propose une version tout à fait différente d'une scène a priori semblable. Dans cette œuvre, une jeune femme nue, également désignée sous le nom de "Vénus" est étendue sur une couche. Cependant, la scène ne se déroule plus dans une campagne idyllique mais plutôt dans un palais vénitien. En arrière plan, on distingue même deux femmes, apparemment des servantes, dont l'une fouille dans un coffre. L'attitude de la jeune femme est, elle aussi, tout à fait différente différente : la Vénus du Titien, elle, est tout à fait éveillée et dirige son regard vers le spectateur, dans une sorte de défi. Ce tableau a éveillé bien des passions et suscité bien des controverses. Outre le problème qu'il pose, par ses deux espaces perspectifs et la forte rupture opérée par le pan de mur situé derrière la jeune femme, il impressionne également par son érotisme. Dans un des articles de On n'y voit rien, Daniel Arasse à travers un dialogue, soulève bon nombre d'hypothèses afin d'expliquer la destination de cet étrange tableau. Selon l'un des interlocuteurs, il s'agirait d'une peinture de commande affiliée aux peintures de mariage : une représentation de femme nue destinée à être accrochée dans la chambre afin de stimuler les relations du couple, par sa contemplation. De plus, l'image du coffre en arrière-plan - outre l'interprétation érotique que certains ont voulu voir - pourrait symboliser, justement, ces coffres que la jeune fille amène avec elle quand elle emménage avec son époux, et contenant son trousseau. L'intérieur de ces coffres, à l'époque où peint Le Titien, étaient parfois peints, et parmi les sujets qui les ornaient, la déesse Vénus et la représentation de l'amour occupaient une large place. Finalement, qu'il soit ou non étroitement lié aux coutumes maritales de la Renaissance tardive, ce tableau fait passer un certain érotisme, beaucoup plus présent que chez la Vénus endormie de Giorgione.
Reste que ces deux représentations semblent parfaitement figées : le temps et le mouvement sont arrêtés et pas un instant la sensualité qui se dégage de ces tableaux ne s'apparente à un élan spontané et violent. C'est ici que nous évoquerons une oeuvre de Rubens : L'enlèvement des filles de Leucippe. L'art baroque se caractérise notamment par la représentation du mouvement, de l'inconstance, se refusant à montrer ce qui est fixe et immuable. Par là, la peinture baroque exacerbe le mouvement, met en avant les tensions et les métamorphoses du monde, dans des tableaux très chargés et très colorés. Or dans ce mouvement, nous pouvons observer une récurrence des représentations d'enlèvements. Souvent d'inspiration mythologique, ces œuvres expriment par là une violence, un affrontement entre l'élan de possession, assez proche de l'animalité, et la résistance qu'on lui oppose. Nous avons cité comme exemple le tableau de Rubens : l'action est représentée au beau milieu de son processus, les corps tordus des filles, les tissus drapés, le contact entre leur peau blanche et celle, bien plus rouge, des deux hommes confère au tableau une forte impression de vitalité. Le choix d'un plan en contreplongée rend la scène plus impressionnante : le spectateur assiste, impuissant, à ce déchaînement des passions. Au bas du tableau, le pied de la femme et celui de l'homme s'effleurent, tout en étant séparés par un léger tissu, entre contact charnel et séparation immuable. Cela n'est plus vraiment mon propos, mais je ne peux m'empêcher d'ajouter un exemple en sculpture, avec le Bernin et L'enlèvement de Proserpine. En effet, par son travail de la matière et du mouvement, l'artiste a réussi à donner au marbre l'impression de la chair. La pression des doigts de Pluton s'imprime en effet sur le corps de Proserpine, et de cette façon, la statue semble, elle aussi, représenter le vivant, le mouvant. Ainsi, retrouvons-nous dans l'art baroque un tout autre traitement du thème de l'érotisme, ici placé sous le signe de la vie et du mouvement, de l'élan primitif et de l'affrontement entre plusieurs forces.
Il me faut à nouveau réaliser un immense saut chronologique pour me retrouver au tout début du XVIIIème siècle. Antoine Watteau, avec Le pélèrinage à l'île de Cythère représente l'amour d'une façon nouvelle. Dans une atmosphère éthérée et assez fantasmatique, nous assistons à un défilé de couples arrivant à l'île de Cythère, symbole des plaisirs amoureux. Le temps est alors comme décomposé : la succession des attitudes et des personnages met en scène tout le parcours amoureux, de la séduction à l'abandon de l'île. Au centre du tableau, une femme en robe jaune semble jeter un dernier regard non dénué de regret vers l'île et ceux qui y restent. Par ce tableau, Watteau évoque avec mélancolie les différents âges de l'amour. Les personnages apparaissent dans une sorte de flou général qui n'est semble-t-il pas si loin du sfumato de Léonard de Vinci. Figuration éthérée du sentiment amoureux, description poétique éclairée par les douces lumières du couchant, Le pélerinage à l'île de Cythère représente l'amour à travers le souvenir, entre espoir - si l'on interprète que les couples se dirigent vers l'île - et nostalgie d'une époque révolue - si l'on croie qu'au contraire ils la quittent.
Au XIXème siècle, les codes de représentation en peinture ont du plomb dans l'aile, et ça et là émergent des contestations. Tout d'abord, le recours au prétexte mythologique pour représenter une femme nue n'est plus vraiment de rigueur : certains artistes passent outre, malgré le scandale que cela provoque. J'évoquerai brièvement Ingres et sa Grande Odalisque, peinte en 1814. Comme on peut s'en douter, quand l'artiste représente une femme nue, il donne à voir un idéal de beauté. C'était déjà le cas chez Giorgione ou le Titien, dont les Vénus étaient parfaitement proportionnées selon les critères de beauté de l'époque : en tout, le corps devait faire l'équivalent de la longueur de la tête multipliée par sept. Alors, en quoi Ingres est-il novateur dans ce tableau, qui tout en se rattachant au courant orientaliste, subit également l'influence de la Renaissance ? C'est parce qu'ici, la beauté passe par une aberration anatomique : Ingres ne cherche plus le vraisemblable ni le possible mais la meilleure représentation de la beauté féminine, et pour cela, il n'hésite pas à rajouter trois vertèbres à son Odalisque ! Cela lui vaudra de nombreux reproches de la part des contemporains. Un autre peintre qui récoltera les critiques, c'est Manet en 1863, avec son Olympia, tableau qui entraîna un véritable scandale. Quand on voit le tableau qui, la même année, rallie plus de suffrages -en ayant tout de même provoqué un petit scandale - et est acheté par Napoléon III, la Naissance de Vénus, on peut facilement imaginer les réticences face à l'œuvre de Manet. Dans son tableau qui semble faire référence à La Vénus d'Urbino, Manet met en scène une femme, connue à Paris en tant que prostituée notoire, qui fixe le spectateur sans honte, une main posée sur la cuisse. Notons d'ailleurs que l'innocent chien, traditionnellement symbole de la fidélité - bien qu'il soit endormi ! - est alors remplacé par un chat noir à la queue dressée et faisant le gros dos ... Alors qu'au XIXème siècle, on ne tolère le nu que dans les représentations mythologiques ou les peintures orientalistes, Manet place son Olympia dans le temps présent et la met en scène de façon particulièrement choquante pour l'époque. On lui reprochera également une perspective incongrue, la façon particulière dont la peinture et les couleurs sont étalées sur la toile.
Ainsi, il y a finalement une grande diversité dans la façon dont les peintres ont représenté le thème de l'amour et de l'érotisme au fil des époques. De la violence vitale et presqu'instinctive du baroque à la provocation de la peinture du XIXème en passant par la douce sensualité de la Renaissance tardive et l'immatérialité de la peinture de Watteau, on oscille avec plus ou moins de force entre les extrêmes. Dans ce développement, j'ai par ailleurs volontairement mis de côté un visage de l'amour très différent de celui que j'ai traité, c'est l'amour filial, incarné par toutes les figures de madones et de Pietà, fortement présentes dans l'art occidental.
Posted by : Aphonsine on lundi 2 juin 2008 | Libellés : Art, Histoire | 4 Comments
[Texte du mois] Nietzsche et le problème de la "connaissance" dans le Gai Savoir.
Posted by : Glyndŵr on | Libellés : Méditations, Philosophie, Texte du mois., XIXème siècle. | 0 Comments
Max Stirner : L'Unique et sa Propriété.
En allemand, Der Einzige und sein Eigentum. Kézako ? Rien moins que l'oeuvre principale qu'un certain Johann Caspar Schmidt fait publier à Berlin en 1844 sous le pseudonyme de Max Stirner.
Nous pouvons ajouter enfin que la pensée ultra-individualiste de Stirner semble avoir été l'une des grandes influences de Nietzsche, bien que ce dernier ne le reconnaisse jamais explicitement(3). Si l'on en veut une preuve, que l'on compare la pensée de Stirner sur l'individualisme et le potentiel néfaste des utopies socialistes à ce passage extrait d'Humain, trop humain (473) : "Le socialisme est le fanatique frère cadet du despotisme presque défunt, dont il veut recueillir l'héritage ; ses efforts sont donc, au sens le plus profond, réactionnaires. Car il désire une plénitude de puissance de l'État telle que le despotisme seul ne l'a jamais eue, même, il dépasse tout ce que montre le passé, parce qu'il travaille à l'anéantissement formel de l'individu : c'est que celui-ci apparaît comme un luxe injustifiable de la nature, qui doit être par lui corrigé en un organe utile de la communauté." - C'est nous qui surlignons.
Posted by : Glyndŵr on mercredi 28 mai 2008 | Libellés : Anarchisme, Individualisme, Méditations, Pensée alternative, Philosophie, XIXème siècle. | 4 Comments
Le Deuxième Sexe de Simone de Beauvoir : Prières d'insérer.
Posted by : Glyndŵr on samedi 10 mai 2008 | Libellés : Deuxième Sexe, Féminisme, Méditations, Philosophie | 1 Comments
Les mots de la semaine.
* Semaine du 10 Juillet au 17 Juillet :
L'articulation entre individualisme et norme se fait par la notion de culpabilité. Le sujet est coupable quand son corps faillit, quand la maladie apparaît, quand l'esthétique n'est pas au rendez-vous. Reprenons la pensée de J.-P. Sartre : c'est parce qu'il y a liberté qu'il y a responsabilité, donc possibilité d'une faute, c'est-à-dire culpabilisation. Sans cette culpabilité, l'individualisme ne peut s'accorder avec le déploiement de normes, la production de soi avec des recommandations collectives. »
* Semaine du 3 Juillet au 10 Juillet :
* Semaine du 26 Juin au 3 Juillet :
* Semaine du 19 Juin au 26 Juin :
* Semaine du 12 Juin au 19 Juin :
* Semaine du 5 Juin au 12 Juin :
* Semaine du 29 Mai au 5 Juin :
* Semaine du 22 au 29 Mai :
* Semaine du 15 au 22 Mai :
* Semaine du 8 au 15 Mai :
Milan Kundera, Risibles amours.
* Semaine du 1 au 8 Mai :
Plotin, Ennéades.
* Semaine du 23 au 30 avril :
Michel de Montaigne, Essais III, 13 : De l'expérience.
* Semaine du 19 au 26 janvier :
Jean-Paul Sartre.
* Semaine du 12 au 19 janvier :
Jean-Jacques Rousseau, Julie ou la Nouvelle Héloïse.
* Semaine du 05 au 12 janvier :
Michel Onfray, Politique du Rebelle.
Posted by : Glyndŵr on jeudi 1 mai 2008 | Libellés : Anarchisme, Citation(s), Divers, Méditations, Philosophie | 0 Comments
Novice du Chaos : pause surréaliste et... un peu saccadée.
Cela fait un moment que ni moi ni Nibelheim n'avons pris le temps d'écrire un vrai article sur le blog. Nous nous en excusons aux quelques rares personnes qui, peut-être, suivent l'évolution de Bidulbuk. En vérité, ce n'est pas l'inspiration qui manque, mais plutôt le temps et l'énergie ; en ce qui me concerne, j'ai le projet d'écrire une foule d'articles sur Flaubert, Stendhal, Nietzsche, Sartre, le libertinage et l'éveil de l'esprit philosophique au XVIIe siècle, le matérialisme de La Mettrie, etc., etc. mais le semestre en cours ne m'en laisse pas vraiment le loisir. Ce n'est évidemment que partie remise, et il est pensable que l'activité reprendra avec la fin des examens, le 28 Mai. D'ici là, nous nous contentons de mettre en ligne, de temps à autres, des textes plus ou moins connus, mais qui nous semblent intéressants, qui nous ont marqué d'une manière ou d'une autre.
Sculptant une noix de coco
Contre-nature et aéroscalpe.
Bougre l'ombre de mercenaire
Scolopendre dans les yeux
et Jaurès entre les orteils,
Gobeur de vésicules et
Arracheur de Péritoine,
Le Lac Léman ne mouille pas les femmes.
Sauf le Jeudi.
Persil
Posted by : Glyndŵr on mercredi 9 avril 2008 | Libellés : Divers, humour, surréalisme | 0 Comments
" Appel à tous les tatoués et tatoueurs de France ! "
Un premier décret réglementant les pratiques de tatouage et de piercing a été publié le 20 février dernier, ignorant les efforts des professionnels – tatoueurs, perceurs, et professionnels de la santé – sur le terrain et leurs revendications en matière de réglementation. Ce premier texte réglementaire a été voté suite à un rapport de l’Académie de médecine qui, au-delà des considérations strictement médicales auxquelles il est censé se vouer, présente le tatouage et le piercing comme traduisant plusieurs « états : perception négative des conditions de vie, mauvaise intégration sociale, souci d’amélioration de l’image de soi, précocité des rapports sexuels avec grand nombre de partenaires, homosexualité, usage de drogues et consommation d’alcool, activités illicites et appartenance à un « gang », mauvaises habitudes alimentaires. »
(!) N’omettez pas de préciser les éléments suivants, sans lesquels votre plainte sera irrecevable :
- votre état civil (nom, prénom, date de naissance)
- votre adresse personnelle (ou professionnelle pour les tatoueurs/perceurs)
Il est important que votre lettre soit manuscrite et adressée en RAR (recommandé avec accusé de réception) à :
Tribunal de Grande Instance de Paris
A l’attention de Monsieur le Procureur de la République
4 Boulevard du Palais
75001 Paris
- la preuve de votre envoi en recommandé
- l’accusé de réception lorsque celui-ci vous sera revenu
Infos et exemple de lettre : www.s-n-a- t .org
Posted by : Glyndŵr on samedi 29 mars 2008 | Libellés : Divers | 0 Comments